Le mercredi 29 novembre, Haïti a obtenu une place de choix en étant élue à la Commission exécutive du Bureau international des expositions (BIE), aux côtés des États-Unis, la Chine, et la Corée. Cette décision a été prise lors de la 173e assemblée générale de cette organisation intergouvernementale, qui supervise et réglemente toutes les Expositions internationales de nature non commerciale, comptant actuellement 182 membres.
L’ambassadeur d’Haïti en France, Josué Dahomey, a saisi l’occasion de cette élection pour dévoiler un projet d’ampleur baptisé « Haïti-Émergence 2049 ». S’inscrivant dans la lignée de la vision de Dumarsais Estimé, qui a orchestré la première Exposition Universelle d’Amérique latine et des Caraïbes en 1949, ce projet ambitieux vise à être un catalyseur pour l’avenir du pays.
Selon l’ambassadeur Dahomey, « Haïti-Émergence 2049 » aspire à être un projet fédérateur à long terme pour tous les Haïtiens. Il est également envisagé comme un levier essentiel pour la reconstruction de la ville de Port-au-Prince, tout en servant de moteur pour stimuler l’économie nationale. Ce projet sera « un cadre intégré de coopération pour le développement avec nos partenaires internationaux et, enfin, une œuvre d’efforts conjugués pour la construction d’un avenir meilleur. »
Ce projet entend commémorer le centenaire de l’œuvre d’Estimé et le tricentenaire (1749-2049) de la fondation de la ville de Port-au-Prince, marquant ainsi un renouveau significatif dans l’histoire du pays.
La veille de cette élection, les États membres du BIE avaient choisi l’Arabie saoudite comme pays hôte de l’Exposition universelle 2030, lors de la même assemblée générale. Avec une majorité écrasante de deux tiers des États membres en faveur du projet saoudien, l’Exposition universelle 2030 se tiendra du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031. Haïti et les autres membres élus à la Commission exécutive du BIE seront désormais des acteurs clés dans la gestion et la coordination de ces événements d’envergure internationale.