Le récent cycle de discussions, placé sous l’égide de la Caricom, s’est conclu ce mercredi à Port-au-Prince, laissant derrière lui un constat d’échec. Malgré sept jours de pourparlers intenses, les participants n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente, plongeant davantage le pays dans l’incertitude politique.
La journée de mercredi a été marquée par la déception alors que la crise persiste sans signe de progrès significatif. La principale pierre d’achoppement demeure la question de la gouvernance politique.
Les signataires de l’Accord du 21 décembre ont plaidé en faveur d’un exécutif centralisé accompagné d’une expansion du Haut conseil de transition. En revanche, l’opposition a rejeté cette proposition, préférant un exécutif bicéphale avec un conseil présidentiel détenteur de certaines attributions présidentielles.
Malheureusement, aucune des deux parties n’a fléchi dans ses positions initiales, aboutissant ainsi à la fin abrupte des pourparlers ce mercredi.
Raymond Jean Pierre, représentant de la société civile et de la diaspora, a été le messager de ces nouvelles décevantes. Il a exprimé son amertume face à l’incapacité des parties à parvenir à un accord et à trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays.
Selon ses dires, les émissaires de la Caricom avaient espéré retourner chez eux avec la certitude d’un accord politique entre les parties concernées. Cependant, cette aspiration s’est révélée vaine, laissant la nation haïtienne dans une situation politique toujours plus précaire.
L’impasse actuelle souligne l’urgence de trouver des solutions viables pour surmonter les divergences politiques qui entravent le chemin vers une stabilité tant recherchée. Alors que la Caricom joue un rôle clé dans la médiation, la communauté internationale observe de près l’évolution de la situation, espérant que les dirigeants haïtiens pourront surmonter leurs différences pour le bien du pays.