Le gouvernement haïtien a décaissé près de 200 millions de gourdes pour l’organisation des festivités carnavalesques dans le pays cette année. Ces sommes considérables ont été distribuées principalement aux cartels intérimaires, avec des montants oscillant entre 2 et 5 millions de gourdes pour la plupart, mais certaines entités ont reçu des sommes encore plus importantes.
Parmi les bénéficiaires notables, le Cartel intérimaire de Jacmel a reçu un chèque de 20 millions de gourdes, tandis que la Mairie du Cap-Haïtien a été allouée 15 millions de gourdes. Cependant, c’est la Mairie de Port-au-Prince qui a décroché le gros lot avec une somme faramineuse de 50 millions de gourdes.
Ces chiffres impressionnants soulèvent naturellement des questions sur la répartition des ressources publiques et la transparence des processus de financement.
Paul Henry Voltaire, a été chargé de superviser la distribution de ces fonds.
Alors que le Carnaval est traditionnellement une célébration joyeuse et colorée, cette révélation sur les montants alloués soulève des préoccupations légitimes quant à la manière dont les fonds publics sont gérés et distribués. Certains pourraient s’interroger sur la justification de telles dépenses dans un pays où de nombreux besoins fondamentaux restent insatisfaits.
Il est essentiel que les autorités responsables veillent à ce que les fonds alloués aux festivités carnavalesques soient utilisés de manière transparente et efficace, dans l’intérêt du peuple haïtien. La nécessité d’une reddition de comptes et d’une supervision accrue des dépenses publiques est primordiale pour garantir que l’argent du contribuable soit utilisé de manière responsable et pour le bien commun.
