Protéger ses enfants, c’est le réflexe naturel de tous les parents. On les couvre quand il fait froid, on choisit leur nourriture avec soin, on s’inquiète pour leur sommeil, leurs chutes, leurs émotions… Mais il y a une autre protection, invisible et pourtant vitale : la vaccination.
Beaucoup de maladies qu’on croyait “d’un autre temps” existent encore, parfois plus près qu’on ne le pense. Rougeole, coqueluche, méningite, ou encore poliomyélite sont toujours là, prêtes à revenir si on relâche la vigilance. Ces maladies peuvent sembler banales pour certains, mais elles peuvent entraîner des complications graves, voire irréversibles chez les plus petits. Et dans certains cas, elles peuvent même être mortelles.
Le vaccin, lui, agit comme un bouclier. Il apprend au système immunitaire de l’enfant à reconnaître un virus ou une bactérie, sans que l’enfant ait à subir la maladie. C’est une façon de lui donner une longueur d’avance, sans le mettre en danger.
On entend parfois des inquiétudes autour des effets secondaires. C’est normal de se poser des questions. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que les vaccins sont parmi les produits médicaux les plus surveillés au monde. Les effets secondaires graves sont extrêmement rares, alors que les bénéfices sont majeurs et bien réels. Un enfant vacciné, c’est un enfant protégé, mais c’est aussi une façon de protéger les autres : les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés, les personnes immunodéprimées, ou celles pour qui le vaccin n’a pas fonctionné. C’est ce qu’on appelle l’immunité collective.
Vacciner, c’est donc un choix personnel, mais c’est aussi un geste collectif. C’est une façon de dire : je protège mon enfant, et je participe à protéger les autres aussi.
En France, certaines vaccinations sont obligatoires pour les enfants depuis 2018, comme celles contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B ou encore la rougeole. Ces obligations ne sont pas là pour contraindre, mais pour assurer un socle de protection commun.
Faire vacciner ses enfants, c’est leur offrir un départ dans la vie avec les meilleures défenses possibles. Et c’est, tout simplement, un acte de prévention, de confiance en la médecine, et surtout, d’amour.
