Aujourd’hui, grâce à la digitalisation, la culture ne reste plus enfermée dans un lieu ou une génération. Elle voyage. Elle se transmet à travers les écrans, sur les réseaux sociaux, sur les plateformes musicales ou même dans des défilés de mode en ligne.
Les traditions, qu’elles soient religieuses, spirituelles ou sociales, sont filmées, partagées, parfois même remixées par des jeunes qui veulent les garder vivantes. On ne les oublie plus, on les adapte.
La musique traditionnelle aussi se transforme. Des rythmes comme le rara, le vodou jazz ou le kompa ne sont plus limités aux radios locales. Ils sont sur Spotify, YouTube, TikTok. Les artistes peuvent toucher le monde entier depuis leur salon.
La mode joue un rôle important également. Des créateurs partagent des vêtements inspirés de leur culture, avec des tissus, des symboles, des broderies qui racontent une histoire. Ce n’est pas juste du style, c’est de la mémoire qu’on porte.
Au final, digitaliser la culture, c’est la protéger, la faire vivre, et la faire connaître sans la trahir. Mais cela demande aussi du respect. Parce que la culture, ce n’est pas juste du contenu à regarder ou à vendre. C’est une identité. Une mémoire vivante.
Max Gentil
