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À Delmas, les vendeurs de friandises s’adaptent au rythme des examens

Ce lundi 14 juillet 2025, alors que la tension des examens de la NSIV occupait toute l’attention à Delmas, une autre activité, plus discrète mais tout aussi soutenue, se déroulait juste devant les grilles des écoles. Des marchands de friandises, souvent ignorés dans l’agitation générale, étaient là comme à chaque rendez-vous important. Leur présence, loin d’être anodine, témoigne d’un instinct de survie et d’un sens du moment. À chaque pause, à chaque sortie, ils espèrent écouler quelques produits, parfois sous le soleil brûlant, parfois au milieu du bruit. Une réalité silencieuse qui mérite d’être regardée autrement.

Augustin Vanette, qui vend ses produits devant l’école Notre-Dame d’Altagrace, a exprimé que cette année est particulièrement éprouvante. Les élèves manquent d’argent, et elle aurait préféré ne pas se déplacer si elle avait anticipé cette situation.

Pour Carline Descolines, nouvelle vendeuse devant le Collège Jean Mary Joseph, a partagé sa frustration. Avec seulement cinq fresques vendues, elle envisage de retourner chez elle si les choses ne s’améliorent pas.

En revanche, Nadia Montina Calixte, qui propose des sandwichs, commence sa journée dès 8 heures et est satisfaite de ses résultats. Elle prévoit d’adapter son offre en ajoutant des spaghettis pour attirer davantage de clients. Malgré l’insécurité, elle reste résolue à continuer.

Ces vendeurs affrontent de nombreux défis, mais leur courage et leur volonté de trouver des solutions pour générer des revenus sont admirables. Elles sont déterminées à ne pas perdre de ventes durant ces quatre jours d’examen.

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