Amy Romanie, 24 ans, et Pierre Kentia, 21 ans, ont créé une entreprise artisanale qui transforme des déchets en produits commercialisables tout en formant des jeunes défavorisés. Leur initiative, qui emploie déjà quinze personnes, combine production artisanale, commerce équitable et formation professionnelle.
“Nous utilisons des matériaux de récupération comme des pneus usagés, du jeans recyclé et des déchets agricoles pour créer des articles vendus localement et à l’international”, explique Amy Romanie. Leur chiffre d’affaires a augmenté de 40% au dernier trimestre.

Le modèle économique repose sur trois piliers : la production d’articles artisanaux, la vente via des circuits de commerce équitable, et les programmes de formation financés par les bénéfices. “60% de nos revenus sont réinvestis dans nos programmes sociaux”, précise Pierre Kentia.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a récemment sélectionné leur entreprise pour son programme d’accélération. “Leur approche montre comment l’entrepreneuriat social peut créer un impact concret”, souligne un expert du PNUD.

Aujourd’hui, l’entreprise développe une nouvelle gamme de produits à base de déchets marins collectés sur les côtes haïtiennes, tout en poursuivant son expansion sur les marchés internationaux.