Le Champs de Mars n’est plus ce qu’il était. Le paysage offert par le plus grand parc public du centre-ville de Port-au-Prince n’est plus celui de la carte postale idyllique. Les jardins ont perdu de leur attrait et les monuments des héros de leur superbe. La plupart des magasins proches baissent leurs rideaux tôt, enfin ceux qui sont encore là.
Des petits marchands de clairin, de minutes téléphoniques, des gargotes, des jeux de hasard, des artisans, des enfants vendeurs d’eau ou laveurs de voitures et des badauds peuplent les lieux. Ils sont là, au milieu des monuments d’histoire et des militants politiques qui refont l’ordre des choses chaque jour dans des débats âpres.
Le champs de Mars c’est aussi, les nouvelles constructions, celles des bâtiments publics comme la Cour de Cassation, les ministères… Ils détonent dans le paysage changeant.
Le Champs de Mars n’est plus ce qu’il était alors que la nouvelle cité administrative de Port-au-Prince n’est pas encore.








