Invitée à titre de témoin dans l’affaire concernant le scandale de corruption à la caisse d’Assistance sociale pour laquelle la directrice de l’institution, Mme Edwine Tonton est incarcérée, Rosemila Petit-Frère a brillé, mercredi 28 juin, par son absence au cabinet d’instruction.
Selon les avocats de l’ex-mairesse de la commune de l’Arcahaie, cette dernière n’est pas en mesure de se présenter au cabinet du juge d’instruction en charge de l’enquête, le juge Jean Wilner Morin, pour des raisons médicales. Des explications ont été fournies au magistrat instructeur par le biais d’une correspondance émanant de la partie défenderesse.
Dans la correspondance susmentionnée, il est demandé au juge de mettre en application l’article 69 du Code d’instruction criminelle permettant de commettre le juge de paix de la commune de l’Arcahaie pour recevoir la déposition de l’ex-mairesse à son domicile, dans la cité du drapeau.
