Plus 16 500 personnes ont été enregistrées dans des sites d’hébergement situés à Port-au-Prince. Elles ont pour la plupart fui les violences armées survenues dans les quartiers de Carrefour-feuilles et Savane Pistache ces dernières semaines. Des cas de choléra ont été signalés à cause de la promiscuité et des conditions de vie dégradées dans les camps, alerte l’OIM.
Entre le 31 août et le 2 septembre 2023, un peu plus de 16 500 personnes, 3 327 ménages ont été enregistrés au Lycée Marie Jeanne, au Lycée des Jeunes filles, au Gymnasium Vincent, à l’Ecole nationale République du Brésil et au Lycée Anténor Firmin abritant respectivement 5700, 3500, 1550, 850, 800 et 771 déplacés.
Encore traumatisées par le déplacement et la violence, les conditions précaires que les déplacés de Carrefour-Feuilles trouvent sur place, les exposent à des risques de santé accrus. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), des cas de choléra ont été signalés ces derniers jours dans ces camps de déplacés dépourvus d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
« Ces personnes potentiellement infectées par le choléra se sont donc déplacées vers d’autres sites, augmentant ainsi le risque de transmission. Le suivi des cas de choléra sur les sites et les mesures préventives sont actuellement cruciaux », souligne l’OIM.