La dengue est une maladie qui sévit principalement dans les régions tropicales et subtropicales, causée par un virus transmis par les piqûres de moustiques.
Elle existe sous une forme bénigne courante, mais peut également prendre une forme grave, la dengue hémorragique, qui peut entraîner un état de choc potentiellement mortel.
La récente recrudescence de la dengue a rendu nécessaire une sensibilisation accrue du grand public à cette maladie. Cela devrait conduire à une meilleure observation des mesures de prévention individuelles essentielles.
L’infection par le virus est principalement humaine, et elle peut être asymptomatique, passant souvent inaperçue.
Lorsque les symptômes se manifestent, ils sont généralement caractérisés par une fièvre de dengue classique : après une période d’incubation d’environ une semaine après la piqûre de moustique, le patient développe soudainement une fièvre élevée, accompagnée de frissons et de maux de tête.
Des troubles digestifs et des douleurs musculaires sont également fréquemment rapportés, parfois accompagnés d’une éruption cutanée. La plupart du temps, ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes en quelques jours, bien que la fatigue persiste souvent pendant quelques semaines.
Malheureusement, dans certains cas, la maladie peut prendre une forme grave, la fièvre hémorragique de dengue, qui se caractérise par une détérioration rapide de l’état général, des saignements multiples, et peut évoluer vers un syndrome de choc, devenant ainsi potentiellement mortelle, même avec une prise en charge médicale spécialisée.
Actuellement, il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique préventif ou curatif pour la dengue. La prévention repose sur la lutte contre les moustiques et la protection contre leurs piqûres.
En cas de fièvre de dengue classique, il est essentiel de soulager les symptômes tels que les douleurs musculaires, les maux de tête et la fièvre à l’aide d’antalgiques et d’antipyrétiques, comme le paracétamol. Il est impératif d’éviter l’aspirine, car elle peut augmenter le risque de saignement. Le repos au lit est recommandé.
Toute personne de retour d’une zone où la dengue est endémique (moins de 15 jours) et présentant au moins un des symptômes de la dengue, du chikungunya ou du Zika doit être signalée aux autorités de santé locales et faire l’objet d’une confirmation biologique en utilisant la fiche de signalement disponible sur le site de l’Institut de Veille Sanitaire. Cette procédure permet une intervention rapide des services de lutte contre les moustiques autour des cas suspects afin de prévenir la propagation du virus. En attendant la confirmation biologique, il est conseillé aux cas suspects de se protéger contre les piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs et des moustiquaires, et de rester autant que possible à domicile pour éviter de propager la maladie.
















