Le lundi 3 avril 2023, a marqué la journée nationale du mouvement des femmes haïtiennes. À cette occasion, plusieurs activités se sont tenues pour honorer la mémoire de plusieurs femmes ayant contribué aux avancées de la lutte pour les droits des femmes.
La solidarite Fanm ayisyen (SOFA), à travers une note de presse, dit « s’incliner devant la mémoire de nos soeurs qui ont largement contribué à l’instauration de cette date et à l’obtention de multiples acquis du mouvement feministe haitien de 1986 à aujourd’hui ».
Toutefois, la SOFA dit être reconnaissante envers toutes les militantes féministes qui par leur conviction, leur engagement et leurs travaux, ont concouru à maintenir le flambeau de la lutte pour la promotion et le respect des droits des femmes.
D’un autre côté, le Rassemblement des madan sara d’Haiti (RAMSA), a organisé une journée d’activité à l’hôtel Karibe. « Madan sara se poto mitan ekonomi peyi a », tel a été le thème de cette 3e édition déroulée en présence du Premier ministre Ariel Henry, de la ministre de la Condition féminine et aux droits des femmes, du ministre de la santé Publique, le Dr Alex Larsen, du ministre de l’Agriculture Jacques Thomas, et de la représentante d’ONU Femmes en Haïti, Marie Goretti Nduwayo.
Cette activité a été l’occasion pour diverses coordinations départementales de RAMSA, d’organisations et d’associations féminines du pays de s’associer à RAMSA de manière à marquer cette grande date devenue officielle le 3 avril 1996.
Jocelyne Jean-Louis, coordonnatrice générale de la RAMSA, dans son discours de circonstance, a manifesté sa joie pour la réalisation de l’édition 2023 de ce grand rassemblement. Elle en a profité pour demander au chef de la Primature de fixer ses regards sur les « Madan sara » en difficultés.
À cet égard, Jocelyne Jean-Louis exige trois choses en faveur des « Madan sara » : leur faire don d’un camion de transport de marchandises, sécuriser leurs camions et leur offrir des autobus en vue de voyager léger loin de leurs marchandises.
