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Les Haïtiens réclament la restitution de leurs biens dans un contexte de tensions avec la République dominicaine

Le conflit commercial entre Haïti et la République dominicaine, marqué par la confiscation de biens haïtiens, perdure, mettant en évidence les tensions persistantes entre les deux pays voisins. Les autorités haïtiennes ont finalement accepté la restitution des biens, mais ce geste ne met pas fin au bras de fer, les frontières restant fermées jusqu’à ce que le gouvernement dominicain réponde aux demandes de son voisin haïtien.

Le conflit commercial entre Haïti et la République dominicaine continue de peser sur les relations entre ces deux nations voisines, laissant derrière lui un climat de méfiance et d’incertitude quant à une éventuelle résolution. Récemment, les autorités haïtiennes ont accepté la restitution des biens qui avaient été confisqués au cours des dernières semaines, mais cela ne signifie en aucun cas la fin des problèmes. En effet, les portes frontalières demeureront fermées tant que le gouvernement dominicain n’aura pas répondu favorablement aux demandes formulées par les autorités haïtiennes.

Selon une source de la douane frontalière de Ouanaminthe, les Haïtiens sont déterminés à n’autoriser que le passage des camions chargés, dans le but de faire pression sur le gouvernement dominicain. Les demandes formulées par Haïti comprennent le retrait du système d’enregistrement biométrique, la réduction du prix des visas et une compensation financière de plus de 20 millions de pesos pour l’incendie du marché. Ces demandes illustrent les préoccupations économiques et la frustration croissante du côté haïtien.

La tension s’est également intensifiée du côté dominicain, avec les commerçants du marché frontalier de Dajabón exprimant leur opposition à la restitution des biens. Ils soutiennent que cette décision résulte d’un chantage causé par les pénuries alimentaires du côté haïtien de la frontière. La crise a mis en lumière la complexité des relations entre les deux nations voisines, où les intérêts économiques et les inquiétudes liées à la sécurité alimentaire s’entremêlent.

Le passage des camions a finalement eu lieu ce samedi, sous des mesures de sécurité strictes assurées par les militaires du Cesfront du côté dominicain et la police aux frontières POLIFRONT du côté haïtien du pont qui sépare les deux pays. Cette opération a été surveillée de près par les médias et les observateurs internationaux, témoignant de l’importance de cet événement pour la région.

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