Bien que l’échéance constitutionnelle du 7 février approche, la cheffe du BINUH, Maria Isabel Salvador, plaide en faveur de la continuité du gouvernement d’Ariel Henry.
Alors que la date constitutionnelle du 7 février approche rapidement et que les élections pour le renouvellement du personnel politique ne se sont pas encore déroulées, la cheffe de la mission onusienne en Haïti, Maria Isabel Salvador, a exprimé son opinion selon laquelle un gouvernement de transition ne devrait en aucun cas remplacer celui d’Ariel Henry.
Malgré l’absence d’élections pour le renouvellement du personnel politique, Maria Isabel Salvador, à la tête du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), insiste sur l’importance de maintenir la continuité du gouvernement actuel dirigé par Ariel Henry. L’absence d’élections prévues soulève des préoccupations quant à la légitimité du gouvernement en place après la date constitutionnelle butoir.
La cheffe du BINUH a souligné que bien que les élections n’aient pas encore eu lieu, la mise en place d’un gouvernement de transition ne devrait pas être la solution immédiate. Elle a mis en avant la nécessité de respecter les processus constitutionnels et de travailler à organiser des élections libres et équitables dans les plus brefs délais.
« Un gouvernement de transition ne peut remplacer celui d’Ariel Henry », a déclaré Maria Isabel Salvador lors d’une conférence de presse tenue au siège du BINUH à Port-au-Prince. Elle a insisté sur le fait que la stabilité politique et la continuité sont essentielles pour éviter tout vide gouvernemental potentiellement dangereux pour la stabilité du pays.
