Dans une déclaration rendue publique le jeudi 8 février 2024, Bruno Maes représentant de l’UNICEF en Haïti, souligne l’urgence de protéger les droits de tous les enfants.
Les récents rapports signalent une violence cruelle contre les enfants en Haïti, incitant l’UNICEF à exhorter tous les acteurs concernés à agir pour leur protection. « Nous exhortons toutes les parties prenantes à veiller à ce que les enfants soient protégés, quelle que soit leur situation », a déclaré Bruno Maes.
Le représentant de l’UNICEF en Haïti insiste sur la priorité absolue de protéger les enfants et appelle chacun à prendre des mesures pour éviter leur exposition à des événements violents, mettant leur vie en danger.
Travaillant en étroite collaboration avec le gouvernement et ses partenaires, l’UNICEF s’efforce de maintenir opérationnels les services de prévention et de soins à tous les niveaux malgré la situation précaire du pays. « Les enfants et les familles subissent déjà des actes incessants d’extrême violence de la part des groupes armés, chaque jour apportant son lot d’horreurs, telles que la perte d’êtres chers ou de leurs maisons, incendiées ou détruites. La peur est omniprésente », constate avec désolation l’UNICEF.
Face aux ravages de la violence armée qui affectent les enfants et les familles au quotidien, l’UNICEF constate la désolation et souligne l’urgence de mettre fin à ce cycle de terreur.
La crise a déjà plongé plus de 3 millions d’enfants dans le besoin d’aide humanitaire, et l’UNICEF craint que de nombreux autres ne nécessitent un soutien accru si la situation continue de se détériorer. « Plus cette crise persiste, plus elle risque d’entraîner des dommages irréversibles sur le bien-être des enfants », s’alarme l’UNICEF.
L’organisation insiste sur l’importance vitale de mettre fin à cette crise pour assurer la disponibilité des services sociaux essentiels aux enfants, afin de prévenir des dommages irréversibles sur leur bien-être.
