La pression monte sur le Premier ministre haïtien Ariel Henry alors que les autorités américaines et la Communauté caribéenne (CARICOM) ont officiellement appelé à sa démission. Selon des informations relayées par le Miami Herald, les dirigeants de la CARICOM envisagent de demander à Ariel Henry de quitter ses fonctions lors de leur réunion prévue ce mercredi.
Les États-Unis, quant à eux, ont déjà fait part de leur demande à Ariel Henry de se retirer, comme l’indique le rapport du journal. Cette convergence de positions entre les deux acteurs majeurs de la région souligne l’urgence d’une transition politique en Haïti.
Le Miami Herald rapporte également que lors de la rencontre entre les dirigeants de la CARICOM et Ariel Henry, ce dernier pourrait être contraint de faire une déclaration publique de sa démission, enregistrée sous forme de vidéo. Une mesure qui témoigne de la gravité de la crise politique actuelle et de la détermination des partenaires régionaux à trouver une solution.
Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet dernier, Haïti est plongé dans une crise politique profonde, marquée par des tensions croissantes et une instabilité généralisée. Les appels à un changement de leadership se multiplient, tandis que la population haïtienne continue de faire face à des défis économiques et sécuritaires majeurs.
Dans ce contexte, l’appel conjoint des États-Unis et de la CARICOM à la démission d’Ariel Henry constitue un signal fort de la nécessité d’une transition politique pacifique et démocratique en Haïti. Cependant, les défis pour parvenir à une solution durable demeurent considérables, et la situation reste incertaine quant à l’avenir politique du pays.
Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’évolution de la crise politique en Haïti et pour répondre aux aspirations légitimes de la population en faveur d’un gouvernement stable et représentatif.
Jameson Joseph
















