Le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes a marqué la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles lors d’une cérémonie officielle tenue le samedi 25 novembre dans un hôtel à Pétion-Ville. La ministre à la Condition féminine, Sofia Loréus, a souligné l’importance de l’éducation et de la formation comme des moyens cruciaux pour prévenir les violences basées sur le genre.
La cérémonie a rassemblé plusieurs ministres du gouvernement en place, la représentante de l’ONU en Haiti, Maria Isabel Salvador, des représentants du corps diplomatique, ainsi que des dirigeantes d’organisations de femmes. La présence de ces personnalités illustre l’engagement collectif en faveur de l’éradication des violences à l’égard des femmes.
La ministre Sofia Loréus a déclaré que la protection des femmes, en particulier des filles, est une question de justice et d’équité. Elle a insisté sur la nécessité de se rendre dans les communautés pour éduquer les jeunes et aborder en amont le problème de la violence à l’égard des femmes et des filles.
« Investir dans l’éducation et la formation de la population nous aidera à prévenir la violence à l’égard de la gent féminine et surtout à l’éliminer sous toutes ses formes », a souligné la ministre dans son discours.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Nesmy Manigat, présent à la célébration, a reconnu que la lutte contre les violences basées sur le genre est une question transversale, nécessitant l’implication de tous les secteurs. Il a annoncé l’introduction, à partir de l’année académique 2024/2025, d’un cours dénommé « éducation à la citoyenneté » dans le curriculum scolaire, en adéquation avec les initiatives visant à éliminer les violences à l’égard des femmes.
La représentante de l’ONU en Haiti, Maria Isabel Salvador, a souligné que la lutte contre les violences faites aux femmes est une mission collective et urgente. Elle a assuré que les Nations Unies continueront à travailler sans relâche jusqu’à ce que chaque femme puisse vivre librement, sans crainte de violence.
En collaboration avec le gouvernement, les organisations locales et la société civile, les Nations unies s’engagent à créer un environnement sûr, équitable, et libre de violence pour toutes les femmes et les filles, a ajouté Mme Maria Isabel Salvador.
La cérémonie officielle a été ponctuée par des tours de chants et d’autres performances culturelles, mettant en lumière l’importance de la solidarité et de l’unité dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
