En août de cette année, la République dominicaine a déclenché une déportation massive de 23 829 ressortissants haïtiens, une action qui a rapidement attiré l’attention de la communauté internationale et suscité des réactions diverses.
Les autorités dominicaines ont justifié cette mesure en invoquant le statut irrégulier de ces Haïtiens sur leur territoire, soulevant ainsi des questions cruciales liées aux droits de l’homme, aux politiques migratoires et à la coopération entre ces deux nations voisines.
Au fil des années, des milliers d’Haïtiens ont traversé la frontière en quête de meilleures opportunités économiques. Bon nombre de ces immigrants haïtiens ont travaillé dans des secteurs tels que l’agriculture, la construction et le tourisme en République dominicaine, souvent dans des conditions de vulnérabilité économique et sociale.
Selon les autorités dominicaines, les Haïtiens déportés en août 2023 étaient en situation irrégulière, c’est-à-dire qu’ils ne disposaient ni des papiers ni des visas nécessaires pour résider ou travailler légalement dans le pays.
Le gouvernement dominicain a justifié ces expulsions en mettant en avant la nécessité de faire respecter les lois sur l’immigration et de protéger les ressources nationales ainsi que les opportunités d’emploi pour les citoyens dominicains. Cependant, cette situation a suscité des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et au traitement des migrants, tout en mettant en lumière la nécessité de trouver des solutions plus équitables et durables pour aborder la question de la migration entre les deux pays.
CP: The New York Times
