Des commerçants et membres de la société civile de Dajabón, en République dominicaine, se préparent à exprimer leur mécontentement face aux mesures adoptées par le gouvernement dominicain en réaction à la construction d’un canal sur la rivière Massacre, provoquant la fermeture de la frontière par les autorités haïtiennes.
Ce vendredi 24 novembre, un sit-in est prévu sur l’esplanade du marché frontalier à 10 heures. Les participants, composés de commerçants et de représentants de la société civile, souhaitent ainsi attirer l’attention du gouvernement dominicain sur les conséquences économiques de la fermeture de la frontière avec Haïti.
Selon le quotidien dominicain Listin Diario, les protestataires demanderont au président Luis Abinader de reconsidérer certaines des mesures prises en réponse à la construction du canal. Ces mesures ont eu un impact négatif sur les activités commerciales le long de la frontière haïtiano-dominicaine.
La fermeture de la frontière par les autorités haïtiennes en réponse aux mesures dominicaines a entravé les échanges commerciaux entre les deux pays, affectant directement les commerçants de Dajabón. Le sit-in vise donc à sensibiliser sur la nécessité d’une résolution pacifique et équilibrée du différend frontalier.
L’événement, programmé pour 10 heures, inclura la lecture d’un document contenant les demandes spécifiques adressées au président Abinader. Cette initiative est soutenue par la Paroisse Nuestra Señora del Rosario (Notre Dame du Rosaire), et la Chambre de Commerce et de Production de Dajabón appelle activement les hommes d’affaires, les commerçants et la population en général à se joindre à cette manifestation pacifique.
La « concentration de réflexion » vise à rassembler la communauté autour d’un appel à la reprise des activités commerciales le long de la frontière haïtiano-dominicaine, soulignant l’importance d’un dialogue constructif pour résoudre les conflits et préserver les relations entre les deux nations voisines.