Un crédit d’un montant de quinze milliards six cent millions (15.600.000.000.00) de gourdes sont allouées au gouvernement par le Fonds monétaire international (FMI) pour l’exécution du Programme multisectoriel pour l’apaisement social et la réinsertion des groupes vulnérables du gouvernement. Mais, en raison de l’absence d’infrastructures nécessaires permettant d’identifier les ménages les plus touchés par l’insécurité alimentaire dans le pays, le ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST) peine à répondre aux exigences de bailleurs de fonds internationaux, en vue de débloquer des fonds alloués à la lutte contre la faim.
« Le crédit du FMI est disponible depuis le 21 janvier 2023, mais jusqu’à présent nous ne pouvons pas le décaisser pour commencer avec nos opérations, parce que nous ne disposons pas encore des infrastructures disponibles pour implémenter ce genre de programme », a fait savoir le ministre des Affaires sociales et du Travail, Pierre Ricot Odney. Il soutient que la seule base de données existante est le SIMAS, le système d’information du ministère des Affaires sociales.
M. Odney annonce le ministère fait en ce sens des travaux de ciblage en vue de permettre à toutes les personnes en situation d’insécurité alimentaire de bénéficier du programme, et ce, avec « transparence, traçabilité et reddition de compte ».















