L’écrivain Gary Victor fait une incursion marquante dans la littérature avec la publication de son premier roman en créole intitulé «Sakad». L’ouvrage promet de captiver les lecteurs avec une intrigue policière haletante.
«Sakad» suit les péripéties de Dieuswalwe Azémar, un inspecteur de la police nationale d’Haïti, déterminé à résoudre le meurtre brutal de Mikayida, une jeune fille de seize ans. Très rapidement, Azémar découvre que d’autres jeunes filles ont été assassinées de la même manière, suggérant l’existence d’un tueur en série. Ces crimes effroyables semblent liés à un rituel satanique visant à conquérir et maintenir le pouvoir politique.
L’enquête de Dieuswalwe Azémar le mène à travers divers quartiers d’Haïti, de Carrefour-Feuilles à Delmas, en passant par Frères et Léogâne. Chaque pas le rapproche des meurtriers, mais le plonge aussi plus profondément dans un pays rongé par la violence et la corruption. Gangsters, politiciens véreux et policiers corrompus se liguent contre lui, jurant de l’éliminer avant qu’il ne les démasque.
Azémar, imperturbable face au danger, se répète : « Quand on a déjà un pied dans le cercueil, on ne craint plus la mort. » Cette détermination farouche fait de lui un héros intrépide dans une société au bord de l’effondrement.
Avec «Sakad», Gary Victor offre plus qu’un simple roman policier : une réflexion sombre et percutante sur la réalité haïtienne contemporaine, où luttent désespérément les forces du bien contre les ténèbres de la criminalité et de la corruption. Ce livre s’annonce comme un incontournable pour les amateurs de littérature des romans en créole et de récits policiers.
