Dans la nuit de mardi à mercredi, un accord historique a été conclu entre Israël et le Hamas pour mettre fin à 47 jours de conflit. L’accord, négocié sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, prévoit la libération de 50 otages par le Hamas en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le gouvernement israélien a officiellement accepté cet accord, marquant ainsi une étape cruciale dans la résolution du conflit qui a entraîné d’importantes pertes humaines et des dégâts considérables. La trêve, appelée « pause opérationnelle » par l’armée israélienne, débutera ce jeudi à 9 h, selon le mouvement palestinien, et est prévue pour durer quatre jours, avec la possibilité de prolongation, selon les déclarations du Qatar, qui a joué un rôle médiateur dans les négociations.
Cet accord intervient après des semaines de discussions intenses et de médiations internationales pour parvenir à une cessation des hostilités. Bien que l’armée israélienne ait préféré le terme de « pause opérationnelle », le Hamas et d’autres acteurs internationaux considèrent cette entente comme un pas vers un cessez-le-feu durable.
Lors d’un point de presse, le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l’armée israélienne, a souligné que les derniers détails de l’accord étaient en attente. Il a également indiqué que la trêve ne devrait pas entrer en vigueur avant plus de 24 heures, malgré les informations initiales fournies par le Hamas. « Il nous reste probablement encore, peut-être plus, d’un jour, avant que ce processus n’arrive à maturité », a-t-il déclaré.
Cette annonce suscite l’espoir d’une désescalade significative dans la région, bien que la situation reste à suivre de près alors que les parties concernées travaillent à mettre en œuvre les termes de l’accord et à assurer sa durabilité à long terme.