Diogo Jota venait à peine de se marier. À peine de construire ce “pour toujours” qu’on promet les yeux pleins d’espoir. Mais aujourd’hui, c’est le silence qui a répondu à ses vœux, la mort qui a pris la parole là où l’amour voulait bâtir.
Ce qui me bouleverse, ce n’est pas seulement qu’il soit parti si tôt… c’est l’image de sa femme, brisée, encore en robe blanche dans son cœur, mais en noir dans sa réalité. Une jeune épouse devenue veuve sans avoir eu le temps de vivre son rêve.
Et ses enfants ? Ils porteront le nom d’un père qu’ils n’auront peut-être pas eu le temps de connaître, ou dont le souvenir s’effacera trop vite. Leur vie commence avec une absence, un vide qu’aucune étreinte ne pourra combler.
Cette douleur-là mérite qu’on s’y arrête. Qu’on tende la main. Qu’on se souvienne que derrière les photos, derrière les statuts, il y a des vies qui viennent d’éclater en morceaux. Soutenons-les. Aimons-les. Ne les oublions pas.
Credit: Joassaint Gelin