Le vendredi 23 février 2024, Joe Biden a annoncé plusieurs centaines de nouvelles sanctions visant à garantir que le président russe, Vladimir Poutine, paie le prix fort pour ses agressions contre l’Ukraine ainsi que pour la répression et l’emprisonnement de l’opposant Alexeï Navalny.
« Si Poutine n’est pas tenu responsable des conséquences mortelles et destructrices de ses actions, il continuera », a averti le président américain dans un communiqué marquant les deux ans depuis l’invasion de l’Ukraine.
L’une des décisions les plus importantes depuis le début de la guerre en Ukraine il y a deux ans, plus de 500 personnes ont été ciblées, y compris des entreprises de 26 pays, des individus de 11 pays, dont la Chine et l’Allemagne, ainsi que des organisations ayant alimenté la machine de guerre russe ou ayant aidé le régime à contourner les sanctions internationales.
Parmi cette longue liste figurent de nombreuses entreprises technologiques des secteurs des semi-conducteurs, de l’optique, des drones, des systèmes d’information, et même un institut de mathématiques appliquées. Le système russe de paiement Mir est également sanctionné. Son développement a permis à la Russie de construire une infrastructure financière lui permettant d’échapper aux sanctions et de rétablir les liens rompus avec le système financier international, a indiqué le département américain du Trésor dans un communiqué.
« Nous prenons des mesures pour continuer à réduire les revenus du secteur de l’énergie russe, et j’ai demandé à mes équipes de renforcer le soutien à la société civile, aux médias indépendants et à tous ceux qui luttent pour la démocratie dans le monde », a ajouté Joe Biden.
Il convient de souligner que cela porte à plus de 4 000 le nombre d’entités visées par les sanctions américaines depuis le début de la guerre.
