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Kathreen Sterling, une boxeuse haïtienne très ambitieuse

Actuelle 8e au classement mondial de poids-mouches 50-52 kg, née dans le Queens, New York, grandi dans le quartier d’Olney, Philadelphie, aux États-Unis, Kathreen Sterling est une boxeuse haïtienne de 29 ans. La combattante haïtienne est issue d’une famille modeste de parents haïtiens. Dans une entrevue accordée au média américain, BW Taling Sport, en octobre 2020, Kathreen Sterling a retracé les grandes étapes de sa vie particulièrement sa carrière sportive.

Sur le plan académique, Kathreen Sterling a gravi les échelons. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts en design et mode. Mais la médaille d’or du championnat caribéen en 2019, se bat davantage pour faire valoir Haïti dans la boxe mondiale. Son plus grand objectif est de devenir la première boxeuse haïtienne à être qualifiée pour les Jeux olympiques.

Kathreen Sterling s’est lancée dans la boxe le 16 février 2016. L’Haïtienne a fait ses débuts dans la salle de boxe, à Bed Study, à Brooklyn. Elle a été tourmentée par son anxiété sociale et son manque de confiance en soi. En effet, elle a dû réaliser un coup d’éclat pour prendre le dessus sur son adversaire en lui infligeant un coup de poing dans les coussinets.

« Je savais qu’apprendre quelque chose de nouveau pouvait m’aider. Je ne dirais pas que j’aimais la boxe au début, mais j’avais confiance que j’en avais besoin à l’époque.
La boxe a complètement transformé sa vie.

«La boxe a été le début d’un désapprentissage complet dans ma vie. C’était une nouvelle éducation pour moi, au lieu d’accueillir des gens comme j’ai été élevé pour le faire; J’ai été félicité quand je n’ai concédé aucune partie de moi-même sur le ring. La seule différence a affecté d’autres domaines importants de ma vie. La boxe est un sport où l’on recherche la perfection mais on ne la trouve jamais. Pour moi, c’est le défi du puzzle non résolu qui me donne le mors entre les dents et la soif de réussir. Ma première séance d’entraînement a peut-être été frustrante, mais je comprend maintenant que ce n’est qu’en faisant des erreurs qu’on peut apprendre à surmonter. Je me construis maintenant en tant que combattante et en tant que personne, morceau par morceau », a t-elle dit.

Pour être plus dure, elle a effectué des combats contre des garçons. Le premier a été compliqué.
«Ma première fois, je me suis battu avec un garçon plus grand. Il n’était autorisé à se tenir qu’à un seul endroit. C’était très désorientant d’essayer de comprendre comment assembler tous les fondamentaux tout en me faisant taguer le front en même temps. Je me souviens avoir lancé des coups de poing désordonnés sur le torse du garçon et mon entraîneur était frustré par mon manque de défense. »

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