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La BRH s’inquiète de la migration et de la fuite des cerveaux dans l’industrie bancaire

Lors de sa participation à l’émission «Le Rendez-vous économique» animée par l’économiste Kesner, le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti, Ronald Gabriel, a dressé le bilan financier de l’année écoulée et a apporté des précisions sur plusieurs points cruciaux.

La Banque de la République d’Haïti n’a pas réussi à atténuer les répercussions de l’insécurité sur les banques commerciales relevant de son contrôle. Le premier déficit réside dans le capital humain.

Il a particulièrement souligné les conséquences de l’insécurité, entraînant le départ de plus de 200 cadres de l’industrie bancaire pour une étude qui n’avait débuté qu’en mars.

Selon Ronald Gabriel, pour une étude commencée en mars 2023, plus de 243 cadres importants ont quitté l’industrie bancaire en Haïti, sans inclure le personnel de la BRH.

«Une des banques commerciales en Haïti a perdu près de 25 % de ses employés. Certains sont partis pour des opportunités plus attractives, mais la grande majorité a fui l’insécurité», a déclaré le gouverneur.

Ronald Gabriel a précisé qu’il s’agit d’une des entités ayant perdu un quart de son personnel, une situation très délicate devant être résolue.

C’est l’une des rares institutions publiques à rester ancrée encore au centre-ville.

Il est à rappeler que plus de 100 000 Haïtiens ont quitté le pays pour se rendre aux États-Unis dans le cadre du programme Humanitarian Parole lancé en janvier 2022.

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