La Fédération haïtienne de football a fermement dénoncé les actes de vandalisme perpétrés au stade Sylvio Cator par des gangs armés entre le 29 février et le 1er mars. Situé au cœur de Port-au-Prince, le temple du football haïtien est devenu une cible de terreur pour les gangs au fil des années.
Dans une déclaration publiée dimanche, l’instance dirigeante du football haïtien a exprimé sa condamnation sans équivoque face à ces actes de violence. « la FHF condamne avec véhémence ces actes de violence qui auront sans doute de grave répercussions sur le football haïtien qui tente de s’en sortir malgré tout avec le support valeureux des dirigeants de clubs dans l’organisation d’une compétition spéciale en vue d’encourager les loisirs, la recréation pour ce peuple tant stressé et pour faciliter la représentation du football dans les compétitions de la Concacaf », souligne la note.
La FHF a également signalé qu’un de ses employés est retenu en otage par les envahisseurs du stade, et que sa vie est en danger. Elle a fermement désavoué toute utilisation illégale de ses équipements ou de ses badges par des tiers.
Le stade Sylvio Cator, déjà en mauvais état depuis la suspension du football haïtien, est un symbole du patrimoine pour le peuple haïtien. Il a accueilli certains des plus grands joueurs de l’histoire du football local. Attaquer le stade, c’est non seulement porter atteinte à sa structure physique, mais aussi déshonorer la mémoire de générations de joueurs et de joueuses qui ont inspiré et ému le pays par leur talent.
Alors que l’étendue des dégâts reste à évaluer, il est impératif que tous, comme la FHF, condamnent fermement ces actes de violence, qui ne font qu’aggraver une situation déjà chaotique pour le football haïtien.
