La République dominicaine a récemment pris des mesures pour sécuriser l’approvisionnement en eau de ses agriculteurs en installant trois pompes diesel le long de la rivière Massacre, au-dessus du canal en construction du côté haïtien. Cette initiative vise à garantir un débit d’eau suffisant pour les producteurs agricoles dominicains, en préservant ainsi les zones humides et en prévenant tout impact négatif sur l’irrigation.
Le gouvernement dominicain, dirigé par Luis Abinader, semble déterminé à prendre le contrôle du débit de la rivière Massacre afin de maximiser les avantages pour son pays. Face aux défis liés au partage de cette ressource essentielle avec Haïti, des actions concrètes sont entreprises pour préserver les intérêts locaux.
Après la réactivation du canal « La Vigia », une solution à court terme mise en œuvre par le gouvernement, trois pompes diesel ont été installées le long de la rivière Massacre. Ces pompes ont une capacité d’extraction de respectivement 6,000, 3,000 et 6,500 gallons d’eau dans le canal, situé au-dessus de l’emplacement du canal haïtien. Cela équivaut à un mètre cube d’eau par seconde, assurant ainsi un approvisionnement adéquat en eau pour les agriculteurs dominicains.
Homero Figueroa, Porte-Parole de la Présidence dominicaine, a expliqué que cette initiative était cruciale pour sauvegarder le débit de la rivière Massacre et garantir suffisamment d’eau aux producteurs agricoles du pays. De plus, elle vise à préserver les zones humides de la lagune Saladillo, soulignant ainsi l’importance de l’environnement dans les actions entreprises.
Le journal Listin Diario précise que la réactivation du canal « La Vigia » est une réponse du gouvernement dominicain à la construction du canal d’irrigation par les Haïtiens. Cette solution temporaire démontre la volonté du gouvernement de protéger les ressources hydriques et de soutenir l’agriculture locale face aux défis actuels.
En résumé, ces initiatives de la République dominicaine visent à assurer un approvisionnement en eau stable pour les producteurs agricoles et à préserver l’environnement, tout en naviguant avec détermination dans la complexité des enjeux liés au partage de la rivière Massacre.
