Ce mardi 2 janvier, les Haïtiens célèbrent une journée aussi historique que le 1er janvier, marquée par des repas traditionnels et des festivités en l’honneur du Jour des Aïeux. Cette date a une signification particulière, remontant à l’époque de l’empereur Faustin 1er, lorsque la Constitution de l’empire déclarait le 2 janvier comme une fête nationale en l’honneur de Jean Jacques Dessalines.
Cependant, c’est lors de la célébration du centenaire de l’Indépendance d’Haïti en 1904 que le président de l’époque, le général Nord Alexis, a pris la décision de dédier le 2 janvier au Jour des Aïeux. Cette initiative visait à rendre hommage à tous ceux qui avaient courageusement combattu pour la liberté du pays au fil des ans.
Les festivités du Jour des Aïeux sont profondément enracinées dans la culture haïtienne. Alors que la soupe joumou occupe une place de choix dans les célébrations du 1er janvier, les traditions culinaires du 2 janvier sont également marquées par des festins familiaux. De nombreux Haïtiens font abattre des animaux qu’ils ont élevés spécialement pour cette occasion, ajoutant ainsi une touche personnelle à la célébration.
Dans chaque foyer, une variété de plats traditionnels est préparée pour célébrer le Jour des Aïeux. Parmi les mets incontournables, on trouve le fameux riz national aux haricots rouges, accompagné de viande de poulet en sauce. Le riz au djondjon, le poulet ou le cabri en sauce, les bananes plantains et différentes salades telles que la salade de pâtes, la salade russe et la salade de Kenscoff, sont autant de délices qui ornent les tables festives.
Le 2 janvier est bien plus qu’une simple date dans le calendrier haïtien ; c’est un jour où l’histoire, la mémoire et les traditions culinaires se rejoignent pour créer une célébration riche en significations. Les Haïtiens, tout en honorant leurs ancêtres et leur héritage, célèbrent également la diversité et la richesse de leur cuisine, faisant du jour des Aïeux une journée empreinte de fierté nationale et de délices gastronomiques.
