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Le 7 février : la date de la honte!

Depuis le départ de Jean Claude Duvalier, tous les cinq ans, le 7 février en Haïti devrait symboliser l’investiture d’un nouveau président élu démocratiquement, mais malheureusement, cette date est devenue synonyme de désordre, de confusion et d’instabilité politique croissante.

Le 7 février aurait dû être un jour de célébration de la démocratie et de renouveau, mais au lieu de cela, il est devenu un rappel poignant des défis auxquels fait face la nation haïtienne.

L’investiture prévue d’un nouveau président a été assombrie par l’ombre de l’assassinat brutal de Jovenel Moïse le 7 juillet 2021. Cette tragédie a plongé le pays dans le chaos et a jeté un voile d’incertitude sur son avenir politique.

Depuis lors, la situation n’a fait qu’empirer. Les mois qui ont suivi l’assassinat ont été marqués par des luttes de pouvoir, des scandales de corruption et une incapacité croissante à restaurer la stabilité pour un peuple dont le seul espoir est un mail de Biden pour migrer vers l’oncle Sam.

En ce 7 février 2024, au lieu d’une transition pacifique vers un nouveau leadership, nous sommes confrontés à une crise politique profonde et à une menace imminente pour cette république déjà en péril. Un peuple pris entre l’indifférence de leaders apparents d’une part et les déclarations incendiaires d’autre part.

Les aspirations démocratiques du peuple haïtien sont étouffées par l’incapacité de ses dirigeants à surmonter leurs différences et à œuvrer véritablement pour le bien commun.

Il est temps que les acteurs politiques haïtiens mettent de côté leurs intérêts personnels et s’unissent pour restaurer la confiance du peuple envers leurs institutions. Le 7 février ne doit plus être synonyme d’échec et de division, mais plutôt à chaque fois le début d’une nouvelle ère de progrès et de stabilité pour ce pays dont le présent et sa glorieuse histoire ne se reconnaissent plus. Je cherche encore mon Haïti perdue.

-Mihalove Daquin