Le diabète de type 2 est caractérisé par une élévation du taux de glucose sanguin, appelée hyperglycémie. Le Pr Gaétan Prévost, endocrinologue au CHU de Rouen, explique que cette condition résulte d’un double mécanisme : une résistance à l’insuline, qui se traduit par une diminution de la réponse cellulaire et tissulaire à cette hormone, ainsi qu’un défaut de sécrétion d’insuline.
Cette maladie, qui évolue souvent silencieusement, affecte principalement les individus en surpoids, en particulier au niveau abdominal. Le Prévost précise que l’accumulation de graisse, qui est responsable de la résistance à l’insuline et joue un rôle majeur dans la physiopathologie du diabète de type 2, a des effets néfastes sur le métabolisme du glucose.
Le traitement de cette forme de diabète repose principalement sur des modifications du mode de vie, notamment l’adoption d’une alimentation plus équilibrée, la perte de poids et la reprise de l’activité physique. Selon l’endocrinologue, une perte de poids même modeste, représentant de 5 à 10 % du poids corporel, améliore considérablement la glycémie. L’objectif est de réduire la graisse abdominale, la plus préjudiciable pour l’organisme.
Contrairement à une idée répandue, il n’y a pas d’aliments strictement interdits en cas de diabète de type 2. Cependant, il est conseillé de consommer avec modération certains fruits tels que l’ananas, les dattes, les cerises ou le raisin, en raison de leur indice glycémique élevé.
Les fruits, bien qu’essentiels dans une alimentation équilibrée, doivent être choisis parmi ceux ayant un indice glycémique modéré ou faible, notamment :
Les fruits rouges tels que le cassis, les fraises, les mûres, les framboises, les myrtilles et les groseilles.
- La pomme
- La poire
- Les clémentines
- Les figues fraîches.
Ces choix permettent de mieux gérer la glycémie tout en continuant à apprécier les bienfaits des fruits dans votre alimentation.
