Un mois après la démission du Premier ministre Ariel Henry, le Conseil présidentiel de transition (CP) voit enfin le jour en Haïti. Cette initiative, officialisée par un décret signé par Henry lui-même, représente un pas crucial vers la restauration de l’ordre public et de la stabilité dans un pays déchiré par la violence des gangs.
Le CP, régi par un décret de 13 articles, est soumis à des critères stricts de sélection. Notamment, il exclut toute personne faisant l’objet d’accusations pénales, de sanctions de l’ONU, ou étant candidat aux prochaines élections. Son rôle est souligné par le fait que c’est au Premier ministre qu’incombe la responsabilité d’en assurer l’installation, conformément à l’article 12 du décret.
Cette annonce intervient dans un contexte marqué par une crise humanitaire croissante en Haïti. Près de 100 000 Haïtiens ont été contraints de fuir la région métropolitaine de Port-au-Prince au cours du dernier mois, cherchant refuge face à la montée de la violence des gangs, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le CP, ainsi constitué, jouera un rôle crucial dans la résolution des défis actuels auxquels est confrontée la nation haïtienne. En travaillant main dans la main avec les autorités locales et la communauté internationale, il offre l’espoir d’un avenir plus stable et prospère pour Haïti et son peuple.