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Le déploiement de la Mission multinationale en Haïti est entravé par de nouvelles conditions

Alors que la situation se détériore chaque jour, l’arrivée de la Mission multinationale de support à la sécurité (MMSS) en Haïti se fait toujours attendre. Les récents événements de la semaine dernière, y compris la démission annoncée du Premier ministre haïtien Ariel Henry, rendent encore plus complexe le déploiement de la force. Le gouvernement kényan a désormais lié son arrivée à l’installation du Conseil présidentiel de transition et a ajouté une nouvelle condition : « une mission de reconnaissance ».

Cette nouvelle condition s’ajoute à d’autres, telles que le financement de la mission, ainsi que la décision de la justice kényane concernant la légalité du déploiement des policiers kényans en Haïti. Malgré le protocole d’accord signé entre Haïti et le gouvernement kényan autorisant l’envoi de ces policiers, la justice kényane continue de mettre son veto quant au déploiement.

Le président kényan William Ruto a eu des entretiens cette semaine avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le Premier ministre des Bahamas Philip Davis, ainsi que le Premier ministre haïtien Ariel Henry. Il a réaffirmé la volonté inébranlable du Kenya de soutenir la mission visant à aider Haïti, renouvelant ainsi l’engagement de son pays à y participer.

Actuellement, outre les conditions posées par le Kenya, le déploiement est également retardé par le blocage aux États-Unis du décaissement de 40 millions de dollars pour la force par les républicains, qui exigent des pièces justificatives pour cette demande.

D’autre part, la formation du Conseil présidentiel de transition est confrontée à des difficultés. Alors que six noms ont été soumis à la CARICOM, les signataires de l’accord du 21 décembre sont divisés quant au choix de leur représentant, et le septième nom reste toujours inconnu. Il est à noter que Pitit Desalin avait rejeté l’idée d’envoyer un représentant au Conseil.

En résumé, la Mission multinationale de support à la sécurité est toujours bloquée. On espère que la situation du Conseil présidentiel de transition évoluera ce week-end afin que le Kenya puisse entamer des discussions avec les autorités haïtiennes. Entre-temps, il est crucial que les républicains décident de débloquer les 40 millions de dollars. On compte également sur une présence renforcée de la police dans les rues pour limiter les dommages et les pertes en vies humaines.

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