Le pois d’Angole ou le pois Congo, scientifiquement connu sous le nom de Phaseolus lunatus, est une variété de haricot largement cultivée en Haïti. Il occupe une place de choix dans la cuisine haïtienne en tant que source précieuse de protéines végétales et de nutriments essentiels.
La culture du pois Congo en Haïti remonte à de nombreuses décennies. Il est principalement cultivé dans les régions rurales du pays, où le climat tropical favorise sa croissance. Les agriculteurs haïtiens plantent ces haricots dans des champs et les récoltent une fois mûrs. La variété de pois Congo la plus courante en Haïti est de couleur crème, mais il en existe aussi d’autres variétés, y compris des haricots violets.
En Haïti, où l’accès à des sources de protéines animales peut être limité, le pois Congo joue un rôle crucial en tant que source de protéines végétales. Les haricots sont riches en protéines, ce qui en fait un aliment de base pour de nombreuses familles haïtiennes. Ils contribuent à répondre aux besoins nutritionnels de la population et sont particulièrement importants pour les végétariens et ceux qui ont des contraintes alimentaires.
Le pois Congo est polyvalent dans la cuisine haïtienne, et il est utilisé dans une variété de plats traditionnels. Voici quelques-unes de ses utilisations les plus courantes :
Riz et pois Congo : Ce plat emblématique consiste en du riz cuit avec des pois Congo, créant un plat savoureux et riche en protéines.
Ragoût de pois congo : Les pois Congo peuvent être préparés en ragoût avec des légumes, de la viande, et des épices pour un repas copieux.
Soupe de pois Congo : Les Haïtiens préparent également une soupe épaisse à base de pois Congo, souvent servie avec du riz.
Accompagnement : Les pois Congo sont fréquemment servis en tant qu’accompagnement pour d’autres plats, comme les grillades ou le poisson.
Salades : Les pois Congo sont parfois ajoutés aux salades froides pour ajouter de la texture et de la saveur.
Les familles haïtiennes comptent sur cet aliment abordable et nutritif pour subvenir à leurs besoins alimentaires de base. Sa culture est relativement peu coûteuse et accessible aux petits agriculteurs, contribuant ainsi à la subsistance de nombreuses communautés.
