Luis Abinader a plaidé en faveur de l’approbation de la résolution visant à établir une force multinationale pour soutenir la PNH, conformément aux demandes du gouvernement du Premier ministre Ariel Henry et du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) hier, le président Luis Abinader a réitéré son appel à la communauté internationale pour considérer la situation haïtienne comme une « priorité très élevée ».
Dans son allocution, le président a souligné que le peuple haïtien souffre non seulement d’une tragédie environnementale, mais également « d’une instabilité politique et sociale susceptible de menacer l’ensemble de la région ».
Dans ce contexte, Luis Abinader a plaidé en faveur de l’adoption de la résolution visant à créer une force multinationale pour soutenir la police nationale haïtienne, conformément aux demandes du gouvernement du Premier ministre Ariel Henry et du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Nous remercions le secrétaire général (de l’ONU) pour ses efforts face à cette crise, tout en l’exhortant à redoubler d’efforts pour parvenir au déploiement immédiat de la force multinationale en Haïti », a souligné le chef de l’État.
Il a également appelé le Conseil de sécurité à approuver cette résolution dès maintenant, mettant en garde que « le temps pressait ».
Abinader a réitéré que le problème d’Haïti ne concerne plus seulement cette nation, affirmant que sa résolution « relève de la responsabilité de la communauté internationale ».
Le président dominicain a salué l’engagement du Kenya à diriger la force multinationale et l’intention de la Jamaïque et des Bahamas de fournir des troupes.
Le chef de l’État dominicain a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude particulière au président du Kenya, William Ruto, pour sa quête de paix et de stabilité pour le peuple haïtien.
Abinader a également encouragé les pays envisageant un rôle dans cette situation à “agir avec détermination”. « Ce qui se passe en Haïti est une rupture de l’ordre public causée par des éléments criminels sans revendication politique ou idéologique », a souligné le chef de l’État dominicain.