Dans une note de protestation datée du 14 mars 2024, le rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a vigoureusement condamné les actes de vandalisme et de pillage qui ont eu lieu à la Faculté des Sciences. Ces événements, survenus dans la nuit du 9 au 10 mars 2024, ont été perpétrés par un groupe de voleurs et de bandits, laissant derrière eux un tableau de destruction et de chaos.
La Faculté des Sciences, troisième entité de l’UEH, est un bastion de l’éducation et de la recherche en Haïti. Située à l’angle des rues Joseph Janvier et Monseigneur Guilloux, elle a été le théâtre de cette attaque ignoble qui a causé des dommages considérables et irréparables. Les membres du Conseil de la Faculté ont effectué une visite rapide pour évaluer les dégâts, mais ils n’ont pas encore pu fournir une estimation précise de l’ampleur des pertes subies.
Cependant, les constatations préliminaires révèlent un paysage de désolation : de nombreuses vitres ont été brisées, des équipements essentiels tels que des téléviseurs, des panneaux solaires et divers matériels de laboratoire ont été dérobés. Ces actes de vandalisme ont non seulement des répercussions matérielles, mais ils sapent également les efforts déployés pour promouvoir l’éducation et la recherche en Haïti.
Le rectorat de l’UEH souligne que quelle que soit la situation, il est impensable de tolérer la destruction des institutions et des biens nationaux. Ces infrastructures sont le fondement même du progrès et du développement du pays, et leur préservation est cruciale pour assurer la continuité des services aux citoyens haïtiens. L’éducation est un droit fondamental, et chaque acte de vandalisme dirigé contre les institutions éducatives est une attaque contre l’avenir de la nation.
Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour enquêter sur ces actes criminels et traduire les responsables en justice. De plus, des mesures de sécurité renforcées doivent être mises en place pour protéger les établissements éducatifs contre de telles attaques à l’avenir.
En cette période où Haïti fait face à de nombreux défis, la préservation de ses institutions éducatives revêt une importance capitale. Il est temps que la nation se rassemble pour condamner ces actes de violence et pour soutenir la reconstruction et le renforcement de son système éducatif. L’avenir de Haïti repose sur l’éducation de sa jeunesse, et nous ne pouvons permettre à de tels actes de détruire cette lueur d’espoir.
