Lundi 4 décembre, les instructeurs de l’École nationale de Police ont amorcé un mouvement de grève, mettant en lumière les défis de sécurité auxquels ils sont confrontés dans leur quotidien. Cette décision découle de la nécessité urgente de mesures immédiates pour faire face aux attaques répétées de bandits armés à proximité de l’établissement.
Le climat d’insécurité persistant autour de l’école a atteint un niveau alarmant, incitant les instructeurs à réclamer des garanties de sécurité dans la zone. Des incidents récents, dont l’attaque d’une instructrice et de son mari, ont suscité des inquiétudes croissantes au sein de la communauté policière. Cette information a été confirmée par le coordinateur général du Syndicat national des Policiers haïtiens (Synapoha), Lionel Lazarre.
Face à cette situation préoccupante, le syndicat souligne l’urgence d’une réponse immédiate de la part du haut commandement de la Police. La sécurité des instructeurs devient une priorité absolue, le syndicat émettant des avertissements quant aux possibles impacts négatifs sur le moral du personnel.
Lionel Lazarre a lancé un appel pressant au haut commandement de la Police, invitant les autorités à prendre des mesures immédiates pour répondre aux revendications des instructeurs. La demande est claire : des garanties de sécurité efficaces pour le personnel de l’École nationale de Police afin d’assurer un environnement de travail sûr et propice à la formation.
Les instructeurs, en arrêt de travail, attendent des actions concrètes pour résoudre cette crise de sécurité qui compromet non seulement leur bien-être mais également la qualité de la formation dispensée à l’école. La balle est maintenant dans le camp des autorités compétentes, appelées à agir rapidement pour restaurer la confiance et la sécurité au sein de l’École nationale de Police.
