Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé un appel urgent en faveur d’une « exemption humanitaire » dans le cadre du conflit en cours entre Haïti et la République dominicaine. Cette demande a été relayée par son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un article publié par le journal américain Miami Herald le vendredi 15 septembre.
La situation à la frontière entre Haïti et la République dominicaine est devenue de plus en plus préoccupante, avec la fermeture annoncée par le président dominicain Luis Abinader de tous les points de passage terrestres, maritimes et aériens avec Haïti à partir de 6 heures du matin ce même vendredi.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que le secrétaire général « souligne que des exemptions humanitaires à la fermeture de la frontière sont nécessaires de toute urgence pour assurer la poursuite de toutes les activités de l’ONU en Haïti. » Cette déclaration met en avant l’importance cruciale des opérations humanitaires menées par l’ONU dans la région.
Le journal Miami Herald a souligné que les Nations unies stockent une partie de leurs réserves humanitaires en République dominicaine, auxquelles leurs agences d’aide devraient avoir accès en cas d’urgence en Haïti. La situation en Haïti est devenue de plus en plus critique, avec une montée de la violence des gangs et une augmentation de la faim, ce qui accroît le besoin d’assistance humanitaire.
Le Secrétaire général Antonio Guterres est conscient de l’impact que la fermeture de la frontière pourrait avoir sur les opérations humanitaires en cours et cherche à garantir que l’aide essentielle parvienne aux personnes vulnérables en Haïti.
La demande d’exemption humanitaire souligne l’importance de la coopération internationale dans la fourniture d’une assistance vitale aux populations touchées par le conflit, et il reste à voir comment cette situation évoluera dans les prochains jours, en espérant que des solutions puissent être trouvées pour répondre aux besoins humanitaires urgents dans la région.
