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Martine Moïse rejette l’accusation de complicité dans la mort de son mari émise par le juge Walter Wesser Voltaire à son encontre

Martine Moïse, par le biais de ses avocats, a adressé une lettre au Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume, pour contester l’ordonnance du juge instructeur Walter Wesser Voltaire la renvoyant devant un tribunal pénal. À travers ses représentants légaux, l’ancienne Première dame a exprimé des réserves quant à l’intégrité du système judiciaire haïtien et à l’authenticité du document en question.

Dans la lettre adressée par les avocats de Martine au chef du parquet, Me Edler Guillaume, il est souligné que l’ordonnance en circulation ne comporte ni la signature du Juge ni le sceau de son cabinet. La lettre précise : « En tant que plaignante, Martine Moïse attend d’être formellement informée de toutes les décisions importantes, conformément aux procédures ». Par ailleurs, l’épouse de l’ex-président a rappelé que le mandat du juge Voltaire était déjà terminé avant même que l’ordonnance ne soit rendue.

L’ordonnance de 122 pages affirme que les charges et les indices d’implication de l’ex-Première dame, Martine Moïse, dans l’assassinat du président Jovenel Moïse sont suffisants. De plus, elle souligne que les déclarations de Martine Moïse sont entachées de contradictions, ce qui la discrédite.

Dans son ordonnance de 122 pages, le juge instructeur Walter Wesser Voltaire renvoie plus de 50 personnes devant le tribunal criminel pour leur implication présumée dans l’assassinat du président Jovenel Moïse. Parmi les accusés figurent notamment Martine Moïse, veuve du défunt  Claude Joseph et le directeur de l’ANAP, Jeantel Joseph.

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