” Mimoz ” ou ” Kase dan ” est l’un des amuse-bouche emblématiques de notre enfance. Face aux difficultés économiques rencontrées par le peuple haïtien, la vente du mimoz est devenue non seulement une tendance commerciale dynamique en progression, mais aussi un véritable coupe-faim pour certains Haïtiens.
Actuellement, nous assistons à l’essor de ce produit dans la société. Ce mélange de farine, d’eau, de beurre, de sel et de sucre, plongé délicatement dans de l’huile, se trouve un peu partout dans la capitale et ses environs, que ce soit dans les petites boutiques, dans des corbeilles de particuliers dans les rues ou sur les étals des marchands de sucreries.
Sur l’autoroute de Delmas, petits et grands se livrent à la vente de ce produit. Joanna, une fillette de treize ans qui passe avec son corbeille d’un Tap-Tap à un autre à Delmas 33, nous raconte que «M gen lontan m ap fè komès sirèt ak bonbon, kounya m chwazi vann Mimoz paskel vann pi rapid, sa edem achte ti detay m gen bezwen epi tou ede manmanm ». Elle a la capacité de vendre au moins jusqu’à trois douzaines par jour. Il est à la portée de tous pour un montant de vingt-cinq gourdes par paquet.
Malgré le succès remarquable de “Mimoz”, il arrive souvent que les conditions de préparation de ce produit ne soient pas totalement hygiéniques. Malgré ces préoccupations, la vente de “Mimoz” continue de connaître une croissance extraordinaire et de susciter une demande importante dans la société haïtienne.
