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Motifs de départ et problèmes d’adaptation des émigrants haïtiens

Depuis l’année 2013, des Haïtiens partaient massivement chercher l’eldorado au Chili et au Brésil. Mais cette année, grâce au programme Humanitarian Parole, initié par le Président américain, Joe Biden, de nombreux Haïtiens sont entrés légalement aux États-Unis.

Selon les données, on comptait en 2013 quelque 4 000 immigrants haïtiens, et 2016 environ 49000. Le déplacement massif des Haïtiens vers d’autres pays est provoqué par le chômage, l’insécurité, la pauvreté, les conflits, difficultés sociales et politiques, problèmes environnementaux. Attirés par le niveau de vie élevé des pays d’accueil, ils fuient le manque de perspectives.

Jasmine vit au Chili depuis la fin de l’année 2016, selon ce qu’elle nous a confié, elle était obligée de quitter le pays en raison des problèmes sociaux dont l’impossibilité de trouver un emploi. Laissant sa famille derrière elle, Jasmine se retrouve dans un pays où elle devrait s’adapter avec le mode de vie et sa culture.

Le déplacement de ces Haïtiens a-t-il des conséquences sur Haïti ?
Pour de nombreuses personnes vivant dans le pays, la migration haïtienne a quelque part servi à aider l’économie haïtienne parce que les familles déplacées envoient de l’argent à leurs proches, alors que pour certaines autres, le déplacement a causé du tort puisque la plupart de ces personnes qui quittent le pays sont majoritairement des jeunes professionnels qualifiés.

Comment les migrants haïtiens arrivent-ils à s’adapter dans ces pays ?
Il est beaucoup plus difficile pour les migrants de s’adapter que vous ne pourriez imaginer. « Une fois arrivés au pays, nous avons des difficultés à parler la langue », a lâché Adam Dominique, immigré aux Etats unis depuis le mois de février dernier.

Il a aussi ajouté, qu’ « en entrant aux USA, on a appris à comprendre le système, la façon dont vivent les gens et à tirer les choses positives pour avancer. »
Beaucoup d’Haïtiens émigrent pour trouver à l’étranger de meilleures conditions de vie et pour envoyer de l’argent à leurs. C’est ce que confirme Kimberly Noel, vivant au Brésil : « Lakay pa gen travay ak sekirite nou oblije fè lòt wout pou n al chache lamanjay malgre difikilte yo anpil ».

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