La nymphomanie, l’hypersexualité ou sexualité compulsive se traduit par la recherche continue du plaisir sexuel. Le sujet présente une libido exagérément active pouvant être décrite comme obsessionnelle : une fois le rapport sexuel terminé, ils veulent recommencer et le choix du partenaire importe peu. Un comportement qui peut impacter négativement la vie sociale car il peut nuire aux relations qu’il entretient avec les autres. On parle de nymphomanie chez la femme, et de satyriasisme chez l’homme, deux termes tirés de la mythologie.
La nymphomanie se caractérise par une exagération du désir sexuel. « La personne nymphomane multiplie les conquêtes d’un soir et a de nombreux et impérieux rapports sexuels », explique le Dr. Patrick Lemoine, psychiatre. Elle se caractérise également par des pensées invasives et des fantasmes tellement présents qu’ils peuvent perturber le travail et empêcher d’avoir une vie sociale ou amoureuse. La personne a enfin fréquemment recours à la masturbation sans que cela ne lui apporte de réels plaisirs. Parfois, elle ne ressent aucun sentiment pour son partenaire.
La cause psychoaffective est souvent invoquée : ce comportement peut résulter d’un abandon, d’un Œdipe mal géré… De peur d’être de nouveau abandonnée, la personne nymphomane recherche en permanence le rapprochement sexuel.
Pour calmer les ardeurs d’une nymphomane, le seul traitement consistait à lui enlever son clitoris et à l’enfermer à vie dans de sombres hôpitaux psychiatriques. Aujourd’hui, les personnes en souffrance peuvent suivre une psychothérapie qui permettra de remonter aux origines du trouble.
