« Pleure un bon coup, ça ira mieux ! » Voilà un adage que l’humain entend à maintes reprises durant son existence. Par réflexes ou par émotions, pleurer s’opère dès la naissance. Mais en fonction de l’âge, du sexe, de la culture et de l’environnement familial, le phénomène diffère. D’un point de vue physiologique, mais aussi psychologique, les larmes ont de nombreux bienfaits.
Les larmes protègent l’œil
Pour hydrater et nourrir la cornée, les glandes lacrymales sécrètent en permanence des larmes « basales » contenant des lipides, du mucus et un peu d’eau.
Pleurer pour apaiser les douleurs
Les larmes pourraient bien contenir une protéine : « l’opiorphine », un antidouleur et antidépresseur naturel. Isolé à partir de la salive humaine en 2010, l’Institut Pasteur poursuit ses recherches pour la détecter dans d’autres fluides comme les larmes. Selon la chercheuse Catherine Rougeot, chef du laboratoire de pharmacologie des régulations neuroendocrines, « l’opiorphine serait aussi efficace que la morphine pour inhiber une douleur aiguë. »
Pleurer pour faire baisser la tension émotionnelle.
Pleurer est l’expression d’une émotion aussi naturelle qu’incontournable dans une vie. « Les larmes résultent d’un trop plein intérieur, comme quelque chose qui déborde de soi », entame Michèle Hosseini. « Elles peuvent apaiser la détresse et faire revenir le corps à l’équilibre, celui d’avant les pleurs. Sans pour autant que le conflit psychique soit résolu », précise la psychologue clinicienne.
En effet, selon une étude très sérieuse, le fait de pleurer libèrerait les endorphines, les fameuses hormones du bien être et du bonheur ! Une vraie libération pour le corps et l’esprit selon les scientifiques ! Pleurer à chaudes larmes permettrait donc de se détendre et de se libérer du stress et des tensions. C’est dire à quel point c’est bénéfique .