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Près de 17 000 personnes déplacées à Port-au-Prince en raison de l’insécurité

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé dans un communiqué de presse publié le lundi 18 mars 2024 que 17 000 personnes ont quitté Port-au-Prince en raison de l’insécurité au cours de la semaine précédente pour rejoindre les provinces.

Selon le rapport de l’OIM, depuis le 29 février 2024, une série d’attaques armées a touché plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, contraignant près de 17 000 personnes à fuir leur domicile.

La plupart de ces déplacés ont choisi de se rendre vers les départements du Sud, de la Grand’Anse, des Nippes et du Sud-Est. Toujours selon l’OIM, du 8 au 14 mars, un total de 16 947 personnes ont dû quitter la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Un échantillon interrogé par l’OIM révèle que les principales motivations derrière ce déplacement massif sont la violence et l’insécurité. De plus, 96% des personnes interrogées ont l’intention de rester dans les villes de province. Seulement 3% envisagent de se rendre en République dominicaine, et moins de 1% ont l’intention de se rendre aux États-Unis ou au Brésil, précise le rapport.

Cependant, cette migration vers le Grand Sud ne fait qu’intensifier la pression sur ce département déjà vulnérable, compte tenu du nombre croissant de personnes déplacées ces derniers mois. Plus de 116 000 personnes ont déjà trouvé refuge dans plusieurs zones du département du Sud, fuyant les violences et l’instabilité de la capitale, comme le souligne le rapport.

Pendant ce temps, la capitale est en proie à la galère. Des quartiers du centre-ville de Port-au-Prince jusqu’à Bas Delmas, et maintenant même à Pétion-Ville et ses environs, les gangs continuent de piller, d’incendier et de semer la terreur partout où ils passent. L’OIM appelle à mettre un terme à cette spirale de violence.

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