Dans un élan de mobilisation sans précédent, de nombreux jeunes hommes et femmes venus de toutes les régions du pays se sont rassemblés pour faire face à un enjeu crucial : la rivière Massacre. Leur objectif ambitieux est de contribuer à la transformation de la plaine de Maribahoux à Marion en une terre fertile et productive, grâce à un projet d’irrigation à grande échelle. Ils envisagent d’exploiter pas moins de 3 000 hectares de terres, destinés à la culture du riz, du maïs et d’autres cultures essentielles qui pourront subvenir aux besoins alimentaires du pays.
L’un des citoyens engagés dans cette cause croit que « même les produits alimentaires que nous importons actuellement de la République dominicaine, nous avons le potentiel de les produire localement dans notre propre pays »
Cette initiative représente une opportunité exceptionnelle pour renforcer notre indépendance alimentaire et réduire notre dépendance vis-à-vis des importations.”
Cependant, il est crucial de comprendre que ce projet ne se limite pas à la simple mise en place d’une chaîne d’irrigation. Il s’agit d’un projet d’envergure, nécessitant la mise en place d’un réseau complexe de canaux et d’infrastructures interconnectées. Comme l’a souligné un autre citoyen engagé dans ce projet, « Il y aura de nombreuses chaînes à forger pour que cette vision devienne réalité. Chacun de ces éléments est essentiel pour assurer la réussite du projet dans son ensemble. »
De plus, l’ampleur de cette initiative a suscité l’intérêt et le soutien de diverses régions, y compris des citoyens venant de Jacmel, qui ont choisi de se joindre à cet effort colossal.
Leur contribution est précieuse, car ils comprennent que la construction du canal est cruciale pour le développement de la région et au-delà.
Un proverbe local résonne particulièrement en cette période d’efforts collectifs : « Men anpil chay pa lou ». Cela signifie que lorsque la communauté travaille ensemble avec détermination et solidarité, aucun défi n’est insurmontable. Les jeunes impliqués dans ce mouvement sont animés par cette conviction profonde et s’efforcent de faire de la question de la rivière Massacre un exemple de l’unité et de l’espoir qui peuvent conduire à un avenir plus prospère pour Marion et l’ensemble de la nation.
En conclusion, ce projet d’irrigation est bien plus qu’une simple initiative agricole. Il symbolise l’engagement, la détermination et l’espoir d’une génération de jeunes citoyens déterminés à exploiter les ressources naturelles de leur pays pour le bien-être de tous. La question de la rivière Massacre est devenue un catalyseur de progrès, incarnant la promesse d’un avenir meilleur pour la République d’où émerge une nation plus autonome et résiliente sur le plan alimentaire.
CP Maxime Louissaint
