Dans un coin discret d’un labo parisien, une simple prise de sang a déclenché une onde de choc dans le monde de la médecine : la patiente originaire de la Guadeloupe portait un anticorps inconnu, que les chercheurs ont mis plus d’une décennie à décrypter.
Résultat : un nouveau groupe sanguin baptisé « Gwada negative » a été officiellement reconnu. Elle est, pour l’heure, la seule personne connue au monde à le posséder. Ce n’est pas qu’une curiosité : cela rappelle que notre corps cache encore des secrets, que la diversité biologique est plus vaste qu’on le croit, et que chaque don de sang, chaque carrefour de la génétique, peut ouvrir une brèche dans l’inconnu.

Source : Le Monde















