Explications:
Chaque jour, 25 000 personnes, dont plus de 10 000 enfants, meurent de la faim et des causes associées. On estime que 854 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde et que la hausse des prix risque de faire basculer 100 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et la faim. Les risques sont particulièrement élevés parmi ceux qui dépensent au moins 60 % de leurs revenus pour se nourrir : les pauvres et les populations déplacées dans les villes, les populations rurales sans terres, les éleveurs de troupeaux et la majorité des petits exploitants agricoles.
L’urbanisation est une dynamique cruciale de l’offre alimentaire. Les pauvres des villes, qui comprennent environ 1,2 milliard d’habitants de taudis, sont très vulnérables aux augmentations actuelles des prix des aliments et de l’énergie. Même dans des conditions normales de prix, ils sont souvent incapables de produire ou d’acheter des aliments ou une énergie domestique pour subsister. L’urbanisation est aussi en train de changer de manière irréversible les modes de consommation et de production. Les modes alimentaires urbains changent et sont de plus en plus vulnérables aux chocs extérieurs en raison de la dépendance à l’égard des produits d’importation au détriment de ceux qui sont produits localement.
Source: https://www.un.org/fr/chronicle/article/chaque-jour-25-000-personnes-meurent-de-faim