Samedi soir, dans une salle vibrante d’Asunción, le drapeau haïtien a flotté plus haut que les autres. Sur le tatami, Ava Lee, jeune taekwondoïste déterminée, venait d’offrir au pays une victoire qu’on n’oubliera pas de sitôt.
Dans la catégorie des +67 kg, elle a affronté la Mexicaine Paloma Garcia en finale. Concentrée, combative, elle n’a rien laissé passer. Coup après coup, elle a imposé son rythme, jusqu’à décrocher le précieux métal : l’or.
Au-delà du triomphe individuel, c’est tout un peuple qui a vibré avec elle. Dans un contexte souvent marqué par les difficultés, voir une Haïtienne briller à ce niveau apporte une bouffée d’air frais, une preuve éclatante que le travail et la passion peuvent transcender les obstacles.
Cette médaille n’est pas qu’un trophée. Elle est un symbole. Elle dit que la jeunesse haïtienne a du potentiel, que l’excellence n’est pas hors de portée. À Asunción, Ava Lee a gravé son nom dans l’histoire, et par la même occasion, elle a redonné un sourire de fierté à tout un pays.
