L’UNICEF et le MENFP appellent à la solidarité en faveur des écoles victimes de violence
À la suite des différents actes de violence que font l’objet certaines écoles du pays, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le ministère de l’Éducation nationale et de la formation Professionnelle (MENFP) lancent un appel à la solidarité en faveurs de ces établissements.
« Parlant du droit à l’éducation et de la poursuite des activités scolaires, je ne peux ne pas vous demander le plus humblement d’exprimer votre solidarité envers vos frères et sœurs qui vivent dans l’Artibonite et à Port-au-Prince. Laissez-leur comprendre qu’ils ne sont pas seuls en ces moments difficiles. Ils n’ont pas demandé de ne pas aller à l’école », a déclaré le représentant de l’UNICEF en Haïti, lors de la clôture d’un atelier de trois jours, à Port-Salut, sur le droit à l’éducation et la poursuite des activités scolaires.
«À cause des incertitudes, des écoles sont obligées de fermer leurs portes pour exprimer leur ras-le-bol vis à vis de la violence, je vous prierais, même via WhatsApp, d’envoyer un mot de réconfort à ces jeunes privés aujourd’hui de l’ambiance d’apprentissage dans leur salle de classe », a souligné le professeur Auguste D’Meza, en saluant l’engouement des participants à cet atelier, mais aussi et surtout, le partenariat entre le MENFP et l’UNICEF allant dans le sens de la recherche du bien-être des élèves haïtiens.
Par ailleurs, le représentant de l’UNICEF a pris le temps de saluer la pertinence des recommandations et analyses formulées lors de cet atelier. Ces réflexions aideront à finaliser cette stratégie de communication autour du droit à l’éducation en toutes circonstances et de lancer la campagne y relative dans le courant de ce mois, a fait remarquer Bruno Maes. Le représentant de l’UNICEF en Haïti en a profité pour réiterer l’engagement de l’UNICEF Haïti, de continuer à œuvrer avec toutes les forces vives de la nation en vue de contribuer au renforcement du système éducatif haïtien.
Cet atelier de travail a été l’occasion d‘appeler à une grande mobilisation en faveur de l’école haïtienne prise dans les tenailles de la violence aveugle à Port-au-Prince et dans quelques localités du Bas-Artibonite, a écrit le MENFP dans une note.
À noter que cette activité a réuni plus d’une quarantaine de directeurs d’école, d’enseignants, d’association de jeunes, des U-Reporters, de représentants de conseils d’école, issus principalement des districts scolaires de Port-Salut et des Côteaux, les directeurs départements d’éducation du Sud, du Sud-Est, de la Grand-Anse et des Nippes.