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Les conséquences graves de la récurrente pratique de brûler des pneus lors des mouvements sociaux en Haiti

En Haïti, chaque fois que des manifestations, des mouvements sociaux ou des grèves éclatent, une pratique semble persister de manière constante : celle de brûler des pneus sur la voie publique. Cette forme de protestation, bien que répandue, soulève des questions quant à ses conséquences sur l’infrastructure routière et l’environnement, tout en servant de moyen d’expression pour les manifestants.

Cette méthode de protestation, consistant à incendier des pneus sur les routes, est devenue un symbole visuel récurrent des troubles sociaux en Haïti. Les raisons derrière cette action peuvent être multiples, allant de revendications politiques à des demandes socio-économiques. Cependant, l’impact de cette pratique va au-delà de son aspect symbolique.

Les conséquences sur l’infrastructure routière sont notables. Les pneus en feu endommagent le revêtement des routes, contribuant à la dégradation accélérée des chaussées. Cette détérioration a des répercussions sur la circulation routière, augmentant les risques d’accidents et créant des difficultés supplémentaires pour les conducteurs.

En outre, la fumée dégagée par la combustion des pneus a des conséquences néfastes sur la qualité de l’air et l’environnement. Les émanations toxiques provenant de la combustion des pneus peuvent affecter la santé des personnes exposées, ainsi que la faune et la flore environnantes.

Les fumées noires épaisses émises attaquent les bronches. La combustion libère par ailleurs des huiles très toxiques qui vont durablement polluer par capillarité les nappes phréatiques ainsi que les rivières. Ces huiles, dangereuses pour la santé, sont très difficiles à épurer dans les stations et mettent en péril la qualité de l’eau, y compris celle que nous absorbons.

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